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1/ Le plus célèbre mystère “d'Agatha Christie” enfin résolu, octobre 2006
Une nouvelle biographie sur la romancière du crime met en évidence la thèse de l'absence mnésique, pour expliquer la disparition notoire et énigmatique d'Agatha Christie, durant 11 jours. Dans l'étude de la biographie de l'écrivain qui sera publiée cette automne, Norman utilise des cas médicaux pour démontrer qu'Agatha Christie était sous l'emprise d'une pathologie mentale rare mais de mieux en mieux connue depuis, appelée « absence mnésique », c'est-à-dire une période d'amnésie temporaire provoquée par le stress. L'écrivain était en réalité dans une sorte d'état de transe mnésique pendant plusieurs jours. Ce mystère qui a intrigué à la fois la police et les fans de Christie pendant 80 ans, relèverait plus d'un drame psychologique (whydunnit) que d'un roman policier (whodunnit). Tout a commencé le soir du vendredi 3 décembre à Styles, la résidence du Berkshire de la romancière, déjà célèbre, qui était à son sixième roman policier, « le crime de Roger Ackroyd » un roman à succès. Vers 21h45, sans prévenir quiconque, elle quitta son domicile avec sa voiture, après être montée embrasser sa fille Rosalind qui dormait. Sa voiture Morris Cowley fut retrouvée plus tard, abandonnée au pied d'une pente, à l'angle Newlands, près de Guilford. Il n'y avait aucune trace d'Agatha. Durant 11 jours, des rumeurs circulaient dans le pays et les gens se perdaient en conjecture sur sa disparition. Tous les éléments d'un roman policier classique à la « Agatha Christie » étaient réunis. Le lieu de la disparition se situait près d'une source appelée le « Silent Pool » (la source silencieuse), où, disait-on, une jeune fille et son frère trouvèrent la mort. Certains pensaient qu'elle s'était noyée là. D'autres avançaient la thèse d'un coup monté de sa part pour se faire de la publicité, alors que d'autres indices penchaient pour la thèse du meurtre commis par les mains du mari infidèle, Archie Christie, un pilote de chasse de la première guerre mondiale, à la retraite. Les spéculations étaient telles que le Ministre de l'Intérieur de l'époque, William Joynson-Hicks, empressa la police d'accélérer l'enquête. Sir Arthur Conan Doyle, le célèbre père de Sherlock Holmes, et Dorothy L Sayers, l'auteur des histoires de Lord Peter Wimsey, essayaient également de comprendre et de dénouer cette énigme. Conan Doyle, qui s'intéressait aux sciences occultes, confia un gant ayant appartenu à Agatha, à un médium, tandis que Sayers visitait le lieu de sa disparition, ce qui lui inspira plus tard son roman « Mort non naturelle ». Christie fut finalement découverte saine et sauve, mais dans des circonstances qui soulevèrent plus de questions que de réponses. Depuis le jour de sa disparition, dont la nouvelle alla jusqu'à faire les premiers titres du New York Times, elle séjournait, seule, sous un nom d'emprunt, dans la station thermale de Harrogate. Jusqu'à ce jour, les deux théories les plus connues pour expliquer cet étrange événement concernant Agatha, ont été en faveur, soit d'une perte de la mémoire après un accident de voiture, soit d'une manipulation de sa part pour déjouer les plans de son mari qui prévoyait de passer un week-end avec sa maîtresse dans une maison près du lieu où elle abandonna sa voiture. Toutefois, Norman, un ancien médecin, croît que l'écrivain a eu une « absence mnésique »* ou pour être plus technique, une amnésie psychogène, qui se rencontre dans le cadre des fugues survenant fréquemment après une relation ayant entraîné un choc émotif. * C'est ce type d'amnésie qui a du entraîner l'acteur Stephen Fry à faire un voyage à Bruges en 1995, sans laisser un mot à sa famille, ni ses amis. Ce cas d'absence mnésique, qui est mieux connu de nos jours, correspond bien aux symptômes que, selon Norman, Christie montra durant son séjour à Harrogate. Dans son ouvrage, « le portrait achevé », Norman déclare que l'adoption de la nouvelle personnalité d'Agatha – elle prit le nom de Teresa Neele – et le fait de ne pas s'être reconnue sur les photos des journaux, sont des signes probants qu'elle a subi cette absence mnésique après une période de dépression nerveuse. « Je crois qu'elle était suicidaire » dit Norman. « Son esprit était au plus bas et elle le décrit à travers le personnage de Célia dans son roman autobiographique, « Le portrait inachevé ». Elle divorça en 1924 et épousa plus tard l'archéologue, sir Max Mallowan. La Reine du Crime L'introduction : Agatha Mary Clarissa Miller, est née le 15 septembre 1890. Elle épousa Archibald Christie en 1914, puis en 1930 devint Lady Mallowan en épousant en secondes noces, Sir max Mallowan. *En cas de fugue, il est possible de retrouver le malade qui ne se souvient plus ni de son nom ni de son adresse, loin de son domicile. Les épisodes peuvent durer de quelques heures à plusieurs jours. Plus rarement, la durée de l'amnésie varie de quelques semaines à quelques mois, au cours desquels le patient réapprend une nouvelle identité. Puis, après la guérison, il existe une absence mnésique - de la mémoire - qui correspond à la période de la fugue. Traduction française : Chantal Postel
Un roman d'Agatha Christie. Est-ce qu'il y a vraiment tant d'atmosphères dans les romans d'Agatha Christie ? Peut-être qu' on se les invente - simplement parce qu'on se dit : c'est un roman d'Agatha Christie. Oui, la pluie sur la pelouse au-delà des bow-windows, le chintz à ramages vert canard des doubles rideaux, ces fauteuils aux courbes si moelleuses déferlant jusqu'au sol, où sont-ils ? Où ont ces scènes de chasse rouge fuchsia s'arrondissant sur le service à thé, ces rigidités bleuâtres des cendriers en wedgwood ? Il suffit qu'Hercule Poirot fasse fonctionner ses petites cellules et tire sur les pointes de ses moustaches : on voit l'orange clair du thé on sent le parfum mauve et fade de la vieille Mrs. Atkins. (...) Extrait issu du recueil de Ph. Delerm, poèmes-hommages aux petits plaisirs de la vie quotidienne : les pâtisseries du dimanche matin, le bibliobus, lire sur la plage...
Est-ce que le
coupable est bien celui que l'enquête désigne ? Fasciné par l'ingéniosité
de l'énigme, le lecteur n'oublie-t-il pas d'examiner si la solution est plausible
? Partie A : Enquête Après un résumé complet de l'histoire qui reprend certains passages clefs du livre (chapitre 1 et 2), l'auteur tente de classer les techniques employées par Agatha Christie pour cacher la vérité au lecteur jusqu'au dernier moment. Les 20 règles de fair-play du genre policier d'énigme de Van Dine sont discutées (chapitre 3), en mettant l'accent sur celle bafouée par Christie dans le roman qui nous intéresse (chapitre 4). Attention le chapitre 3 révèle la solution de nombreux livres d'Agatha Christie. Mieux vaut être prévenu Partie B : Contre-enquête Les deux premiers chapitres (1 et 2) font un parallèle entre 'Le meurtre de Roger Ackroyd' et l'autre roman d'Agatha Christie qui utilise le même procédé. Le court chapitre 3 dresse la liste des invraisemblances relevées par l'auteur dans le livre de Christie étudié : ces pages au demeurant très intéressantes permettent à Pierre Bayard d'innocenter à ses yeux le coupable désigné par Poirot dans le livre ; et donc de réouvrir l'enquête. Le dernier chapitre de cette partie (4) traite du problème inhérent à tout roman policier : parmi la multitude de signes produits par l'enquête, l'enquêteur n'en retient qu'un nombre restreint et en néglige quantité d'autres. En d'autres mots, la multitude de solutions proposées par l'écrivain pour épaissir le mystère nécessiterait de longues tergiversations pour les éliminer de façon indubitable afin qu'il ne reste que celle qui est correct. Ce qui allongerait sérieusement un livre et plairait moins que le coup de lumière apporté par l'enquêteur au dernier chapitre. Partie D : Vérité Le premier chapitre fait un nouveau parallèle avec un roman d'Agatha Christie bafouant aussi une des règles du genre. Le chapitre 2 donne cinq directions de recherche pour trouver le coupable réel. Le chapitre 3 passe en revue les coupables potentiels et le dernier, donne la solution que l'auteur considère la plus probable. Si vous aimez les critiques littéraires, plongez-vous dans ce livre fort intéressant ! Comme tout lecteur nous aimons nous laisser prendre par le scénario et nous apprécions les déductions brillantes des enquêteurs. Le principal est d'être tenu en haleine tout le roman et d'arriver à la dernière ligne sans être choqué par des incohérences flagrantes Nous acceptons de rentrer dans le jeu de l'écrivain et ainsi nous sommes pleinement satisfait de son uvre. Mais même si nous nous plions aux règles du genre policier et pardonnons ses limitations, nous pouvons une fois dans notre vie en étudier les lacunes, tel est l'objet de ce livre. Note :
On peut lire ceci au dos du livre : Les romans d'Agatha
Christie sont sans doute parmi les oeuvres les plus lues au monde, aujourd'hui.
Paradoxalement, la vie secrète de leur auteur demeure très en retrait de l'univers de
ses personnages, Hercule Poirot ou Miss Marple dont elle fut pourtant beaucoup plus proche
qu'on le croit généralement... Parce qu'elle refusait les interviews et la publicité,
Agatha Christie laissa le mystère s'épaissir autour d'elle. Même son Autobiographie,
parue au lendemain de sa mort, déçut les curieux : en privilégiant les années de son
enfance paisible à Torquay, cette femme pleine de malice laissa délibérément dans
l'ombre les raisons de son intrigante disparition du domicile de son premier mari, le
Colonel Christie, un soir de décembre 1926... Pour notre part, nous avons trouvé le livre passionnant. François Rivière se livre a un essai analytique sur la vie de l'écrivain. Après de nombreuses recherches, il essaie de percevoir le caractère d'Agatha Christie entre les lignes de ses romans et essaie d'interprêter les "rapports les plus intimes de la vie aux écrits". Difficile d'en parler en quelques lignes, c'est une référence pour l'étude du célèbre écrivain, un livre essentiel qui constitue la première biographie d'Agatha Christie parue en France. Malheureusement il n'est plus édité et il faut donc se le procurer d'occasion ou l'emprunter à une bibliothèque. François Rivière est également l'auteur des textes du livre "Les promenades d'Agatha Christie" paru aux Editions du Chêne en 1995 (très beau livre toujours disponible).
Les petites cellules grises les plus redoutables d'Europe, et certainement la moustache la plus fameuse du monde. D'origine belge, le détective privé Hercule Poirot fut créé par une très grande dame du crime, Agatha Christie, et s'impose encore aujourd'hui comme la figure d'enquêteur la plus célèbre après Sherlock Holmes. Sur fond d'Angleterre années trente, d'Art Déco et de tourisme exotique, Hercule Poirot déjoue avec maestria les petites mécaniques criminelles les plus subtiles. Un beau livre de référence, abondamment illustré : biographie du personnage comme s'il avait existé, survol historique de l'entre-deux-guerres au Royaume-Uni, études sur l'évolution et la méthode du fameux détective privé, sur les particularités de son univers et sur ses nombreux confrères (les autres enquêteurs des années trente), ainsi qu'une étude du célèbre " Meurtre de Roger Ackroyd ". Plus de six nouvelles policières en hommage à l'œuvre d'Agatha Christie, mettant en scène Hercule Poirot dans de nouvelles affaires - par August Derleth, Susan Moody, Marianne Leconte, Jean-Marc Lofficier, Xavier Mauméjean et Ian Watson.
Miss Jane Marple - le miss n'est pas un détail, mais le signe d'une robuste défiance envers " les messieurs " - est le symbole parfait d'une Angleterre rurale à peine sortie des limbes victoriens, avec ses colonels retraités de l'armée des Indes, ses vieilles filles médisantes et ses manoirs malcommodes. Elle s'impose comme le summum de la figure du détective amateur, un limier hors pair aux intuitions fulgurantes dont l'originale méthode déductive est de nature ouvertement comparative et qui collabore de la plus heureuse façon avec les policiers professionnels. Elle porte sur la gent humaine le regard peu amène, sans indulgence, de celle qui s'attend toujours au pire et qui est rarement détrompée. Elle représente sans conteste la quintessence de l'œuvre d'Agatha Christie: une vieille dame sans merci. Un beau livre de référence, abondamment illustré : il propose une biographie détaillée du personnage comme s'il avait existé, un survol historique de l'époque édouardienne et des années d'après-guerre au Royaume-Uni, ainsi qu'une bibliographie détaillée et la filmographie des adaptations des exploits de la redoutable vieille dame de St Mary Mead.
Best-sellers dans le monde entier, adaptés régulièrement au petit et grand écran, les livres d'Agatha Christie jouissent aujourd'hui d'un succès inaltérable. Pour beaucoup d'écrivains, la romancière anglaise reste une référence incontournable de la littérature policière. Elle est la " reine des indices et des fausses pistes " (Elizabeth George), elle marque " le commencement et la fin du roman policier " (Ian Rankin), si bien que " depuis cent ans, nous ne cessons d'écrire de simples variations sur ses œuvres " (Jean-Christophe Grangé). Qui n'a pas lu un de ses romans ? Avec Hercule Poirot, détective belge à la moustache cirée, ou Miss Marple, vieille fille passionnée par le tricot ? Une enquête où le lecteur doit résoudre des énigmes retorses dans un paisible village anglais ou des manoirs peuplés de hobereaux hautains, le tout dans un univers fait de glycines et de sandwichs aux concombres ? Les livres d'Agatha Christie sont à l'image de sa vie. Une vie ponctuée de voyages des plaines du Devonshire aux déserts d'Irak, où elle devient assistante archéologue. Une vie marquée par des rencontres et des aventures improbables, et une courte disparition inexpliquée de l'auteur au début de sa carrière. À travers l'évocation des mémoires d'Agatha Christie et celle des personnages de ses livres, cet ouvrage décrypte l'histoire de la célèbre romancière et lève le voile sur les mystères d'une œuvre universelle.
Sherlock Holmes est une des plus grandes figures de la culture populaire et son seul nom est synonyme de mystère policier, de brouillard londonien et de crimes énigmatiques. Depuis 1887, Sherlock Holmes est le détective privé par excellence. Devenu très rapidement un véritable mythe, avant même la sortie de sa soixantième et dernière aventure en 1927, Sherlock Holmes demeure pour certains un héros de fiction créé par Arthur Conan Doyle. Mais pour le plus grand nombre, c’est un homme « qui a vraiment existé », dont les enquêtes sont rapportées par son ami, le docteur Watson. C’est cette vie que nous avons voulu faire redécouvrir, sous la forme d’une véritable biographie. Depuis sa naissance en 1854 jusqu’à sa disparition à l’orée des années 1930, une vie de légende, où se croisent également les figures de John H Watson, du frère aîné Mycroft Holmes, de sir Arthur Conan Doyle, mais encore d’Oscar Wilde, de Winston Churchill, d’Arsène Lupin, de la compositrice Augusta Holmes ou du comédien William Gillette. L’ère victorienne et au-delà : Sherlock Holmes, toute une existence.
Sherlock Holmes est une des plus grandes figures de la culture populaire et son seul nom est synonyme de mystère policier, de brouillard londonien et de crimes énigmatiques. De sa résidence de Baker Street à la gare de Paddington, des landes de Dartmoor aux montagnes suisses, de l’East End à Hyde Park, par les clubs et par les rues… Sherlock Holmes et son époque, retrouvés et commentés dans tous leurs lieux. Une géographie du grand détective, en photos rares, gravures, plans et documents inédits. |