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L'exposition : "Agatha Christie et
l'Orient" L'Exposition : "Agatha Christie et l'Orient" Un certain goût pour les voyages : Née en 1890, Agatha Christie a effectué de nombreux voyages en Orient. Elle a séjourné en Egypte pendant l'hiver 1910-1911 avec sa mère. Puis avec Archibald Christie, son premier mari, elle a fait un tour du monde en 1922. Après son divorce en 1928, elle a voyagé jusqu'à Bagdad en Orient-Express. Elle a enfin accompagné son deuxième mari, l'archéologue Max Mallowan, sur chacune de ses saisons de fouilles entre 1931 et 1958 en participant activement aux missions (intendance, dessins, céramique, restauration et surtout photographie). Contenu de l'exposition :
(Ce qui attrait plus particulièrement aux aventures
de Poirot est traité plus bas) Les dates : Du 19 octobre 1999 au 05 mars
2000 au Ruhrlandmuseum de Essen (dont le conservateur Charlotte Trümpler a été à
l'origine de l'exposition), du 13 avril 2000 au 17 septembre 2000 au Museum für
Völkerkunde de Vienne, du 29 oct 2000 au 1er avril 2001 au Musée des Antiquités
classiques de Bâle ; du 15 mai au 30 septembre 2001 au Vorderasiatisches Museum de Berlin
; du 9 novembre 2001 au 17 mars 2002 au British Museum de Londres.
L'Orient, source d'inspiration pour les romans d'Agatha Christie Les voyages d'Agatha Christie en Orient ont nourris son imagination et ont été
l'origine de plusieurs de ses romans : 4 aventures de poirot (Le crime de
l'Orient-Express, Meurtre en Mésopotamie, Rendez-vous avec la mort,
Mort sur le Nil) ; Rendez-vous à Bagdad (histoire d'espionnage à
grande échelle dans le Bagdad d'après-guerre) ; et La mort n'est pas une fin
(le seul roman dont l'intrigue se deroule dans l'Egypte ancienne). Le crime de l'Orient-Express (1934) :
Agatha Christie connu l'expérience d'être retardé
en raison de rails innondés. Elle se servit pour ce roman de deux faits réels : un
incident qui fit scandale en 1929 lorsque le train fut bloqué 5 jours par une tempête de
neige à 90 km d'Istanbul, et le
triste fait divers de l'enlèvement et de l'assassinat du fils de Lindbergh en 1932.
Meutre en Mésopotamie (1936) :
L'action se situe sur un site archéologique et
découle de l'observation directe de la vie sur les chantiers de fouilles. Les personnages
ont été inspirés par la propre équipe de Léonard Wooley à Ur (1926-1931). La maison
de fouilles est celle que son époux Max avait fait construire à Chagar Bazar (Syrie,
1935-1937) par l'architecte de la mission Robin Macartney (voir photo sur la jaquette de
l'édition originale de Dis-moi comment tu vis (1946), première autobiographie
rassemblant ses souvenirs liés à l'archéologie).
Mort sur le Nil (1937) :
Mort sur le Nil combine les souvenirs d'un premier
séjour plutôt mondain en Egypte avec sa mère, et ceux effectués avec Max, où
l'archéologie et les archéologues faisaient partie entière du voyage.
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