Taglang Yannick


 

L'inspecteur fit donc part des faits à Poirot en suspectant d'office le Major Rich, qui, à première vue, était le principal suspect : le corps fut retrouvé caché dans son buffet, et, il avait un mobile. Il entretenait une liaison avec Mme Clayton, qui maintenant est veuve et donc seule et disponible.
Poirot alla quand même jeter un coup d'œil sur les lieux du crime pour essayer de trouver quelque chose qui aurait pu échapper à l'inspecteur. Il pensait qu'un homme aussi intélligent que le Major n'aurait pas été aussi naïf. Mais rien à faire, rien d'autre près du meuble que de légères traces de chaussures aux talons abîmés.
De retour chez lui, Poirot reçut la visite de Lady Chatterton, curieuse de savoir ce que ce dernier avait découvert, mais il préféra ne rein dire, comme à son habitude.
Le lendemain, l'inspecteur Japp, pressé d'arrêter Rich, demanda son avis à Poirot, qui lui répondit d'attendre encore un jour.
Soudain, Poirot se souvint de l'histoire du duel et d'autres détails insignifiants à mes yeux, mais importants aux siens.
Il convoqua Marguerite Clayton,, Lady Chatterton, le valet Burgoyne, le Major Rich, le colonel Curtis et l'inspecteur Japp pour tout poser à plat. Une fois tout ce monde installé dans le salon du Major Rich, il regarda les chaussures du colonel et tout particulièrementses talons qui étaient usés.
Puis il exposa sa thèse qui était la suivante : le colonel Curtis était au courant de la liaison entre Marguerite et Rich. Il en a donc averti Edouard et ce dernier a eu envie de tuer le Major, ce qui était prévu par le colonel, qui en a profité pour le suivre jusque chez Rich, où il l'a tué et caché dans le buffet.
Ce qui explique son geste c'est le duel avec le défunt pour avoir la main de Madame mais il avait perdu. Il a donc laissé le temps passer et l'a tué, plus particulièrement chez le Major en espérant que ce dernier se fasse emprisonner. Il aurait ainsi fait d'une pierre deux coups en se débarrassant en même temps du mari et de l'amant de Marguerite, qui se retrouvant toute seule, se serait tourné vers lui pour la réconforter.