Grimm thomas


 

D une pierre, deux coups

La logique criminelle entraîna Poirot dans cette lugubre affaire. Après la visite de
L' inspecteur, Poirot me fis part de ses projets. Le connaissant je savais ce qui lui passait par la tête. Cette affaire était son seul but à présent. Nous nous rendîmes donc sur le lieu du crime. Apres un tour d horizon, rien ne nous paru suspect. Nous avions remarqué cette tache de sang importante le long de la victime. Ce qui nous permis de constater que Clayton a été tué avant la réception mais donc était déjà dans l'armoire. Car le sang avait mis du temps a couler hors de l'armoire, le temps que la flaque atteigne la paroi. Nous n'avions donc plus rien à faire là -bas. Passons donc aux suspects. Après interrogation des suspects, nous avions constaté qu'ils avaient tous des alibis qui ont été confirmés sauf Mme Chatterton et le Colonel Curtiss. Je voyais Poirot se creuser les méninges. Quels rapports pouvait il bien avoir entre le colonel et la victime ou entre Mme Chatterton et la victime ou bien encore était -ce un coup monté à plusieurs ? Poirot me fit une petite hypothèse. Peut être que Mme Chatterton était amoureuse de Rich ? Nous savons qu'il a du succès avec les femmes. Elle ne supportait tout simplement pas de voir Rich et Marguerite ensemble ! Mais pourquoi a -t -elle tuée le mari pour faire inculper Rich ? Ce n était pas concevable pour Poirot : jamais une femme comme Mme Chatterton n'aurait pu imaginer un tel stratagème. Donc le seul suspect possible était le colonel. Poirot cherchait et cherchait encore. Tous les suspects avaient rendez -vous au poste. J'allais dîner avec Poirot. Je lisais dans son regard qu'il commençait à comprendre. Je ne savais pas quoi, même si j'avais deux ou trois hypothèses mais rien de valable. Mais lui aurait bientôt la solution et c'était aussi bientôt le moment de dévoiler la solution quand tout le monde est présent, comme Poirot sait si bien le faire.
Nous arrivâmes donc au poste : tout le monde était là
L'inspecteur commença par un discours concernant la suite de l'enquête. A cet instant je vis une lueur éclairer les yeux de Poirot. Il interrompit brusquement l'inspecteur.
" Assez ! reprit -il d'une voix plus sereine. Je vous pris de m'excuser pour vous avoir coupé la parole mais ce n'est pas la peine de continuer l'enquête. C'est le Colonel Curtiss l'assassin.
- Mais…
- Stop ! Je vais vous expliquer : Lady Chatertton m'a raconté que vous aviez perdu un duel il y a une dizaine d'années. Duel provoqué pour pouvoir obtenir la main de Mme Clayton. Vous ne vous êtes jamais remis de cette défaite. Jusque récemment vous ne pouviez rien faire mais comme tous étaient au courant que cela n'allait pas bien entre les deux époux, c'était le moment d'agir et de faire condamner l'amant et d'éliminer le mari. D'une pierre, deux coups ! !
- Vous n'avez pas de preuves ! rétorqua le Colonel.
- Au contraire ! Mme Clayton me fis part de vos avances à son égard. Vous êtes un des seuls à ne pas avoir d'alibi vérifiable. De plus, vous harcelez sans cesse le Major Rich pour qu'il arrête de voir Mme Clayton. Si Rich était écarté vous étiez pratiquement sûr d'avoir Marguerite mais avec votre méthode, c'est plus radical ! ! C'est 100 % de réussite, mais encore faut -il que personne ne soupçonne la vérité. Qu'est -ce que l'on ne ferait pas pour l'amour ? " ajouta -t -il en guise de conclusion.