D une pierre, deux coups
La logique criminelle entraîna Poirot dans cette lugubre affaire.
Après la visite de
L' inspecteur, Poirot me fis part de ses projets. Le connaissant je
savais ce qui lui passait par la tête. Cette affaire était
son seul but à présent. Nous nous rendîmes donc
sur le lieu du crime. Apres un tour d horizon, rien ne nous paru suspect.
Nous avions remarqué cette tache de sang importante le long de
la victime. Ce qui nous permis de constater que Clayton a été
tué avant la réception mais donc était déjà
dans l'armoire. Car le sang avait mis du temps a couler hors de l'armoire,
le temps que la flaque atteigne la paroi. Nous n'avions donc plus rien
à faire là -bas. Passons donc aux suspects. Après
interrogation des suspects, nous avions constaté qu'ils avaient
tous des alibis qui ont été confirmés sauf Mme
Chatterton et le Colonel Curtiss. Je voyais Poirot se creuser les méninges.
Quels rapports pouvait il bien avoir entre le colonel et la victime
ou entre Mme Chatterton et la victime ou bien encore était -ce
un coup monté à plusieurs ? Poirot me fit une petite hypothèse.
Peut être que Mme Chatterton était amoureuse de Rich ?
Nous savons qu'il a du succès avec les femmes. Elle ne supportait
tout simplement pas de voir Rich et Marguerite ensemble ! Mais pourquoi
a -t -elle tuée le mari pour faire inculper Rich ? Ce n était
pas concevable pour Poirot : jamais une femme comme Mme Chatterton n'aurait
pu imaginer un tel stratagème. Donc le seul suspect possible
était le colonel. Poirot cherchait et cherchait encore. Tous
les suspects avaient rendez -vous au poste. J'allais dîner avec
Poirot. Je lisais dans son regard qu'il commençait à comprendre.
Je ne savais pas quoi, même si j'avais deux ou trois hypothèses
mais rien de valable. Mais lui aurait bientôt la solution et c'était
aussi bientôt le moment de dévoiler la solution quand tout
le monde est présent, comme Poirot sait si bien le faire.
Nous arrivâmes donc au poste : tout le monde était là
L'inspecteur commença par un discours concernant la suite de
l'enquête. A cet instant je vis une lueur éclairer les
yeux de Poirot. Il interrompit brusquement l'inspecteur.
" Assez ! reprit -il d'une voix plus sereine. Je vous pris de m'excuser
pour vous avoir coupé la parole mais ce n'est pas la peine de
continuer l'enquête. C'est le Colonel Curtiss l'assassin.
- Mais
- Stop ! Je vais vous expliquer : Lady Chatertton m'a raconté
que vous aviez perdu un duel il y a une dizaine d'années. Duel
provoqué pour pouvoir obtenir la main de Mme Clayton. Vous ne
vous êtes jamais remis de cette défaite. Jusque récemment
vous ne pouviez rien faire mais comme tous étaient au courant
que cela n'allait pas bien entre les deux époux, c'était
le moment d'agir et de faire condamner l'amant et d'éliminer
le mari. D'une pierre, deux coups ! !
- Vous n'avez pas de preuves ! rétorqua le Colonel.
- Au contraire ! Mme Clayton me fis part de vos avances à son
égard. Vous êtes un des seuls à ne pas avoir d'alibi
vérifiable. De plus, vous harcelez sans cesse le Major Rich pour
qu'il arrête de voir Mme Clayton. Si Rich était écarté
vous étiez pratiquement sûr d'avoir Marguerite mais avec
votre méthode, c'est plus radical ! ! C'est 100 % de réussite,
mais encore faut -il que personne ne soupçonne la vérité.
Qu'est -ce que l'on ne ferait pas pour l'amour ? " ajouta -t -il
en guise de conclusion.
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